Une épinglette pour protéger les immunosupprimés
l'Immunoclip
UNE ÉPINGLETTE POUR PROTÉGER LES IMMUNOSUPPRIMÉS
En pleine pandémie de COVID-19, Émilie Sansfaçon a perdu son combat contre le cancer. Sa dernière volonté : que son père développe un moyen d’identifier rapidement les personnes immunosupprimées. Un an et demi plus tard, l’« Immunoclip », petit écusson conçu pour être accroché à un masque ou à des vêtements, commence à se tailler une place au Québec.
« C’est ma fille qui est derrière ce projet-là. C’est à sa mémoire », lance d’emblée son père, Louis Sansfaçon, ému.
Sa fille de 31 ans s’est battue pendant 18 mois contre le cancer colorectal. Craignant de contracter la COVID-19, elle avait demandé à son père de développer un outil permettant d’informer les gens de leur état en un simple regard.
Le 26 octobre 2020, Émilie et son père ont concocté le prototype de l’Immunoclip, une épinglette en forme de « i », pour « immunosupprimé ». L’écusson permet d’avertir les autres que la personne qui le porte est plus vulnérable aux virus et qu’il faut faire preuve de vigilance, notamment en observant une distance de deux mètres avec elle. « C’est banal comme idée, mais ça protège des gens comme Émilie et beaucoup d’autres personnes dans la population », dit-il.
Une semaine après le développement du prototype, la jeune femme est morte. « Elle voulait à tout prix se donner des façons de se protéger. Je lui ai offert, mais malheureusement, elle ne l’a jamais vu », laisse tomber son père...
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